The Mystery of Mercy Close, de Marian Keyes

Il y a quelques mois sortait le dernier opus de Marian Keyes: « The Mystery of Mercy Close ». Ma fête tombait non loin de là et j’ai donc reçu en cadeau ce (gros) petit dernier de la romancière irlandaise. En anglais s’il-vous-plaît.

En couverture, une voiture garée au bord de l’eau, une jeune femme qui regarde l’horizon et le mot « mystery »: l’univers habituel de Marian Keyes semble loin. L’intrigue: une jeune femme, détective privé de métier, se voit confier la difficile mission de retrouver l’un des membres des « Laddz », groupe de musique qui vient de se reformer pour quelques dates. Ils sont quatre mais Wayne Diffney, « the wacky one » (le foufou, le un-peu- dingue) a disparu. Comme ça un soir. Il a commandé une pizza et puis… plus rien. Disparition de son plein gré ou réel enlèvement? Helen Walsh est sur la piste.

The Mystery of Mercy Close./

The Mystery of Mercy Close./

Si l’intrigue est assez différente de la trame habituelle des romans MarianKeysiens, les personnages sont aussi fantasques que d’habitude. Et pour ne pas perdre ses repères, l’auteur a choisi de nous raccrocher à la petite famille Walsh dont nous connaissions déjà Rachel (« Rachel’s holiday »), Anna (« Anybody out there »), Claire (« Watermelon ») et Maggie (« Angels »). Oui, elles sont beaucoup de soeurs… au point que Marian Keyes a récemment mis en ligne un e-book intitulé « Mammy Walsh’s A-Z of the Walsh family« .

Et Helen est largement aussi ordinairement dingue que ses soeurs: suicidaire, cynique à souhait, dormant peu, se nourrissant presque exclusivement de Cheerios et tenant – mentalement – à jour une Shovel List, c’est-à-dire une liste des personnes et des choses qu’elle déteste tellement qu’elle voudrait les frapper avec une pelle. Du jouissif donc.

Revenue vivre chez ses parents par manque d’argent, elle multiplie les stratagèmes pour retrouver Wayne, jouant sur sa capacité hors du commun à « rentrer dans l’esprit des gens ».

Difficile au départ de rentrer dans le roman tant Helen semble parfois inaccessible et extraordinaire. Mais peu à peu, en même temps que ses faiblesses, se dévoile son humanité et on s’attache à cette drôle de fille un peu cabossée. La chute est parfaite et l’intrigue semble sans issue jusqu’aux toutes dernières pages. Un petit nouveau qui vaut largement ses prédécesseurs.

-Lexie Swing-

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