Niché au creux d’un petit village gersois, le festival de jazz de Marciac attend tranquillement que la fête reprenne. Chaque été depuis 1978, Marciac la tranquille s’éveille à la fin du mois de juillet, bercée par les sessions (et jam sessions) de musiciens venus d’Europe, mais aussi des USA ou d’Amérique Latine et Centrale.
Ce vendredi, c’est le bluesman Robert Cray qui ouvre le bal, suivi de l’immense Marcus Miller, bassiste (quoique multiinstrumentaliste) de son état. Samedi, c’est au tour d’un trio féminin très spécial: Geri Allen (piano), Esperanza Spalding (contrebasse) et Terri Lyne Carrington (batterie), le genre de rencontres assez inattendue, qualifiée par les organisateurs du festival comme « un véritable all-stars du jazz contemporain ».
Dimanche, l’Astrada, la salle marciacaise intimiste inaugurée il y a deux ans, entre à son tour dans la danse, accueillant la chanteuse Sandra Nkake.
Et puis après? Après… On a le temps… Un tel programme, ça se savoure!
– Lexie Swing-