Muchachas, de Katherine Pancol

Muchachas./ Photo Laeti

Muchachas./ Photo Laeti

Je n’étais pas partie pour l’aimer. J’avais lu ses trois précédents opus (plus quatre autres plus anciens) et j’avais sautillé entre les pages, attrapant au vol quelques lignes pour connaître le fin mot de l’histoire sans avoir à me plonger dedans.

J’étais d’autant moins partie pour l’aimer que le premier contact que j’avais eu avec ce livre était un article dans lequel Pancol expliquait qu’elle avait saisi l’inspiration après avoir assisté à une scène de violence conjugale dans le Gers. Le Gers d’où je viens. « Merci de ton aide Katherine, on va encore passer pour des bouseux sans éducation », a donc été ma première réaction.

Mais Muchachas est quand même arrivé jusqu’à moi, par la voie des airs, bien rangé au fond de la valise de Belle-maman, qui le tenait elle-même de D., ma belle-soeur. Qui l’avait acheté… Pourquoi l’as-tu acheté d’ailleurs D.? Bref, je l’ai saisi et je l’ai emporté dans ma chambre. Je suis pire qu’un écureuil avec des noisettes fraîches au début de l’automne quand il s’agit de bouquins. Je les vois, je les convoite, je les empoigne et je les cache dans ma tanière.

Je l’ai donc lu, zappant parfois quelques passages pour échapper aux circonvolutions que je jugeais inutiles. J’ai tenu la main de Stella, l’héroïne, comme je le ferais pour une bonne copine. J’ai serré les dents quand sa mère se faisait cogner, enragée comme à chaque fois que j’entends parler de violence conjugale, et j’ai souri à la fin. Je l’ai quitté le coeur léger, nourrie d’une bonne histoire et d’un bon shot d’espoir. Avec des questions aussi, des tas, des pourquoi et des « j’imagine qu’on en saura plus au prochain opus ». C’est un peu un contrat forcé d’acheter le bouquin suivant mais tant pis, Stella vaut bien ça.

Je regrette simplement certaines pistes jetées en début de bouquin et jamais retrouvées, comme la dispute de Gary et Hortense ou les amours de Joséphine en Italie.  J’accuse toujours un peu la profusion de détails, de lieux et surtout de personnages qui noient systématiquement les Pancol et me fait me demander toutes les dix pages « Attends, c’est qui lui déjà? »

Mais je loue ses personnages principaux, toujours attachants, qui donnent envie d’aller plus loin dans le bouquin. Et je lui montre tout mon respect pour avoir osé aborder, elle qui a d’habitude le scénario assez léger, un thème aussi lourd et nécessaire que les violences conjugales.

Pour une autre critique et des extraits, rendez-vous chez Mes bulles d’air à qui j’ai piqué la photo.

-Lexie Swing-

6 réflexions sur “Muchachas, de Katherine Pancol

    • Il repart avec ma famille alors je ne pourrais malheureusement pas te le prêter mais ça aurait été avec plaisir :) j’ai Billie de Anna Gavalda dans les derniers sortis

      • J’ai lu Billie aussi ;-) La BanQ est maintenant mon fournisseur officiel car je suis une grosse lectrice, je n’achète plus que des livres dédicacés.

  1. C’est depuis le yeux jaunes….que ses bouquins foisonnent toujours plus de details. A cause se ça j’avais du faire une pause de 5 mois arrivée aux trois quart des ecureuils de Central Park… (le titre avait le mérite pourtant d’etre clair, ca ne s’ annoncait pas concis) mais je suis hyper fan d’Hortense, un personnage qui me fascine. Pas d’hésitation donc en voyant les premières pages du dernier…elle est toujours bien là.

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