Quand nous étions plus jeunes avec Mr Swing, et surtout nullipares, nous fréquentions peu les événements et fêtes de village. Rencontrer des voisins, aller « jouer aux boules », faire la conversation… Tout cela importait peu aux antisociaux que nous étions :) Notre toute-petite a définitivement changé cette perspective. Plus elle grandit, plus l’envie grandit avec elle de lui faire découvrir les choses autour de nous.
C’est ainsi qu’hier, j’ai arrimé l’enfant dans sa poussette pour l’entraîner jusqu’à la fête du village. Malgré toute ma bonne volonté, le principe de fête du village sonne inévitablement ringard (ou quétaine, selon d’où l’on vient) à mes oreilles. Je m’attendais donc à quelques tristes jeux, noirs de monde et dispendieux. Mais j’étais résolue à aller voir malgré tout (et à occuper un enfant de 28 mois un après-midi de jour férié).
Bien m’en a pris! Nous avons été accueillis par un petit stand, tenu par des étudiants, qui gonflaient à mesure que les enfants se présentaient des ballons aux couleurs de la fête. J’ai instinctivement levé le nez vers le ciel pour voir combien avaient déjà été échappés, et fût curieuse de n’en découvrir aucun, au vu du nombre d’enfants au mètre carré. Et pour cause : les jeunes avaient conçu un ingénieux système de ficelle à attacher au bras de l’enfant (ou à la poussette!). Notre tour rapidement venu, un jeune homme s’est donc agenouillé vers Miss Swing pour lui prendre doucement le bras et y attacher la précieuse « balloune » bleue, tout en lui demandant comment elle allait et en l’enjoignant à passer un bon moment. La fête commençait bien!
Nous avons découvert une démonstration d’escrime, observé des enfants qui dévalaient des pentes, enfermés dans des immenses ballons. Nous avons dépassé la carriole tirée par un cheval, avant de rejoindre un parcours pour tout-petits, installé par « Karibou », un organisme de baby-gym présent un peu partout au Québec. Après avoir dévalé la glissade et testé les slaloms, sans être jamais gênée par un groupe d’enfants, Miss Swing s’est essayée au château gonflable, malheureusement sans succès (à réessayer l’an prochain :)).
Nous avons continué le tour du lac, agité la main pour faire coucou aux familles qui avaient loué des canots, puis rejoint la file du carrousel des poneys. Celle-ci a fermé avant que la miss ait pu grimper sur une petite selle. Mais son papa, arrivant sur ses entrefaites, en a profité pour remarquer que « les poneys semblaient bien traiter, d’ailleurs ils étaient abrités du soleil » (je l’ai bien éduqué hein? Devant ce genre d’activités il fait désormais comme moi : il vérifie que l’animal a de l’eau pas loin, qu’il ne semble pas fatigué et qu’il bosse dans d’apparentes bonnes conditions).
Nous avons terminé l’après-midi par une limonade, la seule chose pour laquelle nous ayons eu à débourser quelques dollars, toutes les activités étant complètement gratuites.
En attendant l’année prochaine, on lorgne déjà sur la Fête du Canada, le 1er juillet, et sur le cinéparc, qui commence le 3.
Et vous, qu’avez-vous fait pour la Saint-Jean ?
– Lexie Swing-
J’ai bossé et j’ai zappé la fête de monsieur, qui a attendu aujourd’hui pour râler lol
Sinon je suis comme vous, j’essaye d’emmener Thomas découvrir plein de nouvelles activités. Je guette les événements du coin. Mais jb est moins enthousiaste… Ce midi je lui disais que ce week-end c’était la fête de la marne et qu’il y avait plein de jeux d’eau programmés. Il m’a dit «encore une fête ? Je sature !». Rabat joie !
Lol! J’étais comme lui avant, j’allais à ce genre de trucs en traînant les pieds. Mon pire cauchemar? La fête des voisins! lol
Forcément, on ne fête pas à Ottawa, alors rien de spécial ici. Y’a peut-être eu des activités dans le centre ou de l’autre côté de la rivière… mais j’avais la crève, j’ai pas été voir.
En tout cas, ta Saint-Jean me donne plus envie que les gros rassemblements dans les villes. Plus relax de cette manière!
Comme je te rejoins, je redécouvre totalement les « fêtes du village » grâce à Michoco et c’est fort agréable tout compte fait !