Prosélytisme fessier, j’ai entendu ça hier sur France Info. Philippe Vandel interviewait alors le journaliste Thomas Hugues dans le cadre de « Tout et son contraire« . Thomas Hugues, c’est ce journaliste et animateur français qui était dans les années 90 le joker de Pernaut pour les journaux télévisions de TF1. Pour moi qui regardais le club Dorothée à cette époque, c’est plutôt le Thomas Hugues de Sept à Huit, qu’il animera à partir de 2000, que j’ai en mémoire. Aujourd’hui, il est le présentateur d’un magazine télévisé hautement supérieur à mes yeux: Médias, le magazine.
Prosélytisme fessier signifie pour Hugues « pousser les autres à montrer également leurs fesses », entendez par là que lui montrait facilement son fessier et aimait bien pousser ses copains à faire de même. Je suis certaine que cette expression pourrait avoir d’autres sens et cela me rappelle invariablement Jim Carrey faisant parler ses fesses dans Ace Ventura, mais passons. J’ai retenue cette expression mais l’interview dévoile beaucoup plus (et plus intéressant que ce détail).
http://www.franceinfo.fr/player/export-reecouter?content=645507
Thomas Hugues, c’est le genre de types qui, de prime abord, paraît assez lisse (c’est d’ailleurs le titre du podcast « Je n’aime pas qu’on dise que je suis lisse »). Pas trop grande gueule, sérieux dans son boulot, fin et discret dans sa présentation. L’art de Vandel, c’est justement de sortir de cette image. Donner du relief à ces interviewés. La moitié des gens qu’il choisit pour sujet ne m’intéresse pas à la base: acteurs entendus et réentendus, chanteurs habitués des pages people, sportifs préférés des Français, etc. Et pourtant je ne me lasse jamais d’écouter ses interviews, parce que j’ai toujours l’impression de découvrir « quelque chose de plus ». L’anecdote d’enfance, l’accroc dans la carrière parfaite et même le silence qui en dit long…
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-Lexie Swing-