Django Unchained, de Quentin Tarantino

Comme je l’écrivais il y a quelques jours, j’ai pu voir dimanche Django Unchained, le dernier long-métrage de Quentin Tarantino. Je ne me suis pas précipitée dès la sortie, l’univers de Tarantino pour moi c’est « j’aime bien sans plus ».

Première surprise: je passe sur allocine.fr pour visionner la bande annonce. Et là, carton quasi plein du côté des avis. Spectateurs et critiques semblent pour une fois s’être mis au diapason: le film est excellent. « Film brillant, exaltant, émouvant… » pour Chroniqu’Art. « Sublime », « Le meilleur de Tarantino » côté spectateurs. On est rassuré quand au choix du film: ce ne sera peut être pas le pied total pour nous mais on devrait au moins passer un bon moment.

Django Unchained./ Photo allocine.fr

Django Unchained./ Photo allocine.fr

Constat: j’avais détesté Pulp Fiction (oh crime de lèse-majesté), j’ai adoré Django Unchained. Parce que l’univers parfois insensé de Quentin Tarantino se prête à merveille au climat un peu déjanté du western spaghetti. Parce qu’alors il peut se permettre des effusions de sang façon grenades de sauce tomate sans que cela paraisse grossier ou surfait.

En bonus, pour tout bon citoyen qui se respecte et lutte, même a minima, contre les injustices sociales, il y a la tentative d’un Noir de retrouver sa liberté en plein climat esclavagiste. « Pourquoi nous regardent-ils tous ? « , demande un jour le Dr Schultz à Django, son compagnon de route. « Parce qu’ils n’ont jamais vu un Noir à cheval », rétorque aussitôt l’ancien esclave. Aidé par cet Allemand progressiste, qui abhorre jusqu’au concept même de servitude, Django va donc se défaire de ses chaînes à l’aube de la guerre de Sécession qui fit rage, pour rappel, entre 1861 et 1865.

Si Jamie Foxx (Django Freeman) et Christoph Waltz (Dr Schultz) sont épatants dans leurs rôles respectifs, je me suis particulièrement délectée du jeu de Leonardo Dicaprio (Calvin Candie), qui a pris, visiblement, un plaisir jouissif à jouer ce rôle de méchant propriétaire terrien un brin maniaque. Mention plus que spéciale à un personnage détestable, Stephen, vieil homme noir à la botte des Blancs qui n’hésite pas à châtier ses pairs pour l’exemple. Son excellent interprète? Samuel L. Jackson.

J’ai trouvé quelques longueurs, mais le film fait près de 2h45 au total. J’ai aussi pris, au final, beaucoup de plaisir. Le jeu est bon, l’histoire rythmée et, comme d’habitude, Tarantino fait une brève apparition (un « caméo ») pour mourir aussitôt.

A noter la très bonne BO, dont « Freedom » d’Anthony Hamilton et Elayna Boynton.

-Lexie Swing-

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s