Invités un midi chez un ami, lui-même tenu aux horaires un peu strictes de son travail, il nous fallait quelque chose à manger rapidement, sur le pouce, tout en restant goûteux. Un petit tour sur le Net et je tombe sur une recette de focaccia a l’air plus qu’appétissant! Son secret: un temps de repos à rallonge. Parfait lorsqu’on a le temps de s’y mettre la veille au soir. La préparation est rapide, seule la levée est longue. Les épisodes de série vus et revus diffusés en fin de soirée feront parfaitement l’affaire comme fond sonore.
Grande famille ou petite famille pourvue de grands estomacs, prévoyez au moins deux focaccias comme ici. S’il s’agit d’un dîner en tête-à-tête, une fera amplement l’affaire, divisez donc les quantités suivantes par deux. Pour vos courses: un demi-paquet de farine T55, du sel, de la levure de boulanger, du parmesan, des herbes de Provence, du thym et une bonne huile d’olive.
Versez 15 cl d’eau tiède dans un bol, et ajoutez 5g de levure sèche (un sachet), ou 24g de levure de boulanger fraîche émiettée (un cube généralement), selon la recette initiale. Attendez une dizaine de minutes que le mélange mousse et ajoutez encore 15cl d’eau (150g donc) et 80ml d’huile d’olive. Oui c’est beaucoup. Mais sinon ce n’est pas une focaccia, ça s’appelle des cracottes allégées.
Mettez le mélange dans la cuve d’une machine à pain (programme « focaccia », ça n’existe pas ça sur les machines à pain? Bah à quoi ça sert d’avoir une map alors??) ou dans le bol d’un robot qui sait pétrir, ou dans les mains d’une personne qui sait aussi pétrir (on préfèrera ici le robot, qui lui, ne se plaint pas au bout de trois minutes sous prétexte qu’il a mal aux bras). Versez-y 2 cuillères à café de sel et 500g de farine, et lancez le programme pâte/ enclenchez le robot/ donnez une petite tape sur le biceps de l’aide cuisinier.
Pétrissez 15 minutes, laissez reposez le temps d’une pub et pétrissez 15 nouvelles minutes. J’ajoute ici que j’ai personnellement zappé les 15 dernières minutes car, après la pub, on apprenait la véritable identité du méchant et mon pauvre neurone n’a pas su revenir à ce qu’il faisait avant, tout concentré qu’il était sur le dénouement de l’épisode. La focaccia va bien quand même, merci pour elle. Mais je pense que ces 15 minutes supplémentaires peuvent apporter plus de moelleux.
Réservez au frais et allez vous coucher.
Le matin est là, vous êtes douché, repu, les enfants ont été déposés chez Papi-Mami dès le premier générique de Clifford le gros chien rouge (6h45 pour les non initiés), il est temps de réenfiler son tablier (pour un bref instant). Sortez la pâte, dégazez-la en y enfonçant le poing, puis séparez-la en deux pâtons. Farinez le plan de travail et étalez votre pâte à la main sur une épaisseur de deux centimètres environ. Déposez-la sur du papier sulfurisé, et saupoudrez dessus du parmesan rapé, des herbes de Provence et de thym tout seul (puisqu’il y en a déjà dans le mélange « herbes de Provence »). Faîtes la même chose avec le second pâton. Couvrez et laissez reposer deux heures de plus.
Préchauffez votre four à 180°. Pendant ce temps, faîtes des puits avec votre pouce dans vos focaccias et faîtes-y couler un filet d’huile d’olive (on en a jamais assez).
Enfournez pour 20 minutes.
L’auteur de la recette recouvre pour sa part la focaccia d’une légère couche de pulpe de tomates.
Vous pouvez faire réchauffer votre focaccia au four, enveloppée dans du papier alu. Dégustez-la avec une salade composée et du jambon cru ou blanc. N’hésitez pas à ouvrir en deux votre part pour vous en servir comme pain à sandwich, c’est délicieux.
-Lexie Swing-