La tuque, les mitaines, le blouson chaud, c’est parfait pour un hiver dans le Nord de la France. On prévoit une petite couverture pour mettre sur les genoux de bébé et hop on est paré pour un rude hiver. Sauf qu’au Canada la notion de froid n’est pas tout à fait la même. Lorsque je me suis levée ce matin, il faisait -25 (et je vous épargne le ressenti qui flirte avec la reine des glaces). Autant dire que le combo blouson-tuque-mitaines c’est juste bon à passer la porte sans éternuer. Si vous voulez éviter de transformer votre poupon en Mister Freeze, il va falloir doubler les doses.
L’accessoire indispensable, c’est la combinaison de neige en duvet approuvée grand froid. On a choisi cette année un modèle de Columbia, orange histoire qu’elle soit facilement identifiable par les automobilistes/ les usagers du bus susceptibles de me laisser leur place/ le chauffeur du bus qui pense parfois que vu la distance entre l’arrêt et le métro, je pourrais tout aussi bien marcher.
Ajoutez à cela un bonnet en laine doublé polaire et une écharpe du même acabit (à nouer par dessus la combinaison selon le bon conseil d’un papa québécois de la garderie). Pas besoin de gants (de mitaines), la combinaison se retourne pour garder les mains au chaud.
Les pieds sont plus délicats à vêtir… La combinaison se retourne également en bas mais cela ne suffit pas. On utilise pour le moment une paire de chaussettes, surmontées de Robeez fourrées, elles-mêmes recouvertes de jambières qui vont du coup de pied aux genoux de Miss Swing. Mais le gros orteil reste désespérément froid. Je lorgne depuis quelque temps sur des Patous, un mélange de jambières et de chaussettes qui peut se porter au dessus du chausson ou directement comme pantoufles l’été, juste avec un body (ils arrivent en haut de la cuisse ou se retournent).
Si tout est noué/emmitoufflé/recouvert correctement, on aperçoit seulement les yeux de votre enfant. Le froid n’y verra que du feu ;)
L’idéal c’est de le porter alors en écharpe ou en porte-bébés, contre vous. Si vous n’avez qu’une poussette, investissez dans un habillage de pluie qui fait barrage au vent, et dans une petite couverture.
Le défi, à présent, est de rester vous-même à peu près vivant car un parent dans le froid c’est un parent qui:
– a laissé ses mitaines dans ses poches, trop difficile d’habiller bébé avec.
– a la tête nue – la tuque est avec les mitaines et la capuche est empêtrée sous la dizaine de sacs que vous transportez dans votre dos tel un sherpa.
– lutte contre les éléments – pendant que votre douce progéniture roupille le nez dans votre écharpe, vous affrontez le vent glacial et les jets de boue du bus qui vous dépasse.
– patauge et galère dans la neige – un bébé, dans la neige, c’est lourd à porter, une poussette, c’est carrément du suicide et le traineau, ça ne glisse pas sur le bitume.
Profitez bien de l’hiver, fin avril il sera parti! Outre le soleil radieux qui règne quand vient le froid, les moins 25 et des brouettes ont cette vertu incomparable : ils zigouillent tout sur leur passage (veaux, vaches, cochons, écureuils, pigeons), y compris les microbes. Autant dire que vous tenez une forme olympique (mais vous ne vous lavez plus les mains parce que la moitié de la peau de vos doigts est déjà partie dans le siphon).
A bon entendeur…
-Lexie Swing-
Brrrr….!
Tu m’as donné envie de faire pipi !
Pourquoi?? Le froid? Je ne savais pas que j’avais un tel pouvoir sur ta vessie ;)
Mais quelle idée de sortir par un froid de canard pareil :)
Attention aux glissades…