
Mes précieux./ Photo Adrigu
Mon cellulaire. Mes lunettes de soleil. Mes clés. Mon cellulaire. Mon bouquin du moment. Un papier important. Je perds systématiquement quelque chose. Et surtout mon cellulaire. C’est un problème carrément incurable, malgré toutes les tentatives de Mister Swing pour en finir avec ce défaut un poil agaçant. « Mais tu ne cherches même pas », s’énerve-t-il. On dirait ma mère.
Je dois reconnaître qu’après avoir soulevé un bout de coussin, je suis fatiguée de chercher. Et comme le problème ressurgit une bonne dizaine de fois par jour, je suis rapidement épuisée. Je m’assois donc au milieu du salon en criant « Chériiii, tu n’as pas vu mon cellulaire/mes clés/mon soutien-gorge ». Non, ce n’est pas une blague, à ce jour, mon précieux cache-poitrine est toujours aux abonnés absents, disparu dans un monde parallèle fait de faste et de paillettes. Bref, je perds beaucoup de choses.
Mais depuis quelque temps, les pertes se sont intensifiées. Je ne retrouvais plus mes escarpins le matin, encore moins mes pantoufles le soir. Je cherchais vainement mon gel douche, qui réapparaissait derrière les toilettes. Mister Swing a même égaré l’intégralité de ses chaussettes, que l’on a retrouvées en paires dépareillées, endormies du sommeil du juste dans le tiroir des pantalons. J’ai accusé mon arrière-grand-père, comme toujours, comme pour la clé USB qui a disparu à Dublin, le livre d’histoire perdu dans la salle de bain, et peut-être même mon soutien-gorge.
Et puis je l’ai vue. 78 cm et des pieds nus qui chuchotent sur le parquet du salon. Dans ses mains, ma paire de ballerines se faisaient la belle encore une fois, destination les coussins du sofa.
Si ma fille s’y met aussi, je suis bonne pour l’asile.
-Lexie Swing-
Courage! :D
:-) ah je connais ça!