Pourquoi avez-vous choisi votre ville comme maison?

Une bonne recette de burgers végétariens – j’adore les burgers végétariens – voilà ce que je cherchais lorsque je suis tombée sur le blog anglophone de Two Blue Lemons. Son article commençait par une interrogation : « pourquoi avez-vous choisi la ville où vous vivez ? » Mais surtout, pourquoi vous y sentez-vous « à la maison »?

Il y a toujours, lorsqu’on revient d’un long voyage, cette urgence, cette envie pressante de rentrer « à la maison ». C’est un sentiment que l’on retrouve parfois, aussi, lorsque l’on rentre chez ses parents et/ou dans la ville où l’on a grandi.

Mais revenons à la question initiale, je suis curieuse : pourquoi avez-vous choisi votre ville comme maison? Opportunités de travail? Coup de cœur? Bonnes écoles ? Est-ce que tout y est merveilleux ? Vous verriez vous mieux ailleurs?

Je vis au Québec. J’ai choisi le Québec pour une somme de différentes choses. Du positif (vie professionnelle, développement de mes enfants, paysages incroyables) et du négatif (climat social français, morosité, et absence d’opportunités professionnelles à ce moment là).

J’ai choisi Montréal parce que je m’y suis sentie chez moi dès le tout premier instant. J’avais vécu la même chose à Dublin. Il a suffi de quelques battements de cœur, et de quelques trottoirs foulés pour que ces villes deviennent mes villes.

Je vis à Montréal. J’y ai eu de belles opportunités professionnelles. J’ai un sentiment de confiance à y voir grandir mes enfants. J’en apprécie la culture, l’état d’esprit. Je me sens bien en manteau d’hiver en mars. J’en ai appris la culture, je continue chaque jour, et je suis même des cours! J’aime ses facettes multiples, ses événements. J’aime que ce soit une grande ville sans jamais m’y sentir étouffée.

J’ai choisi de vivre en dehors, dans une ville pour laquelle j’ai eu aussi un coup de cœur. Il a suffi d’une traversée en voiture pour que l’on sache que c’était LA ville. Parfois l’amoureux regarde de belles maisons dans des villes adjacentes, des maisons à étages, des maisons plus récentes. Mais je ne peux séparer mon habitation de ma ville. Et c’est cette ville que j’aime. La proximité de la garderie. Le petit café délicieux (et son chocolat chaud qui l’est encore plus!). La boutique pour enfants qui développe des produits écolos. Le café des parents et ses jeux pour enfants. Les fêtes de village autour du lac. Le Resto bar où je retrouve mes (nouvelles) amies mamans lorsque les enfants sont couchés. La patinoire intérieure et le patin sur le lac lorsqu’il est gelé. Le parc naturel. Le domaine skiable.

Je pourrais ajouter des points négatifs mais il n’y en a pas vraiment. Pour la première fois depuis que je suis adulte, l’endroit n’est plus une question. Aujourd’hui, dans ma vie présente et actuelle, il est une certitude. D’autres choses, parfois, sont remises en cause. Mais les racines, elles, font définitivement leur chemin.

-Lexie Swing-

14 réflexions sur “Pourquoi avez-vous choisi votre ville comme maison?

  1. Je comprends complètement ce coup de coeur pour une ville! Je ne le partage pas pour Montréal (c’est le contraire, je ne m’y sens pas bien du tout, sans que je puisse expliquer pourquoi!), mais je connais le sentiment. Est-ce que tu aimes Montréal pour le Québec ou est-ce que tu aimerais le Québec sans Montréal? Ma question est posée de manière bizarre… Disons, est-ce que tu t’y retrouves au Québec ou est-ce que tu pourrais vivre à Montréal si la ville était transposée ailleurs au Canada? Est-ce que c’est la culture québécoise qui te parle ou plus le caractère de Montréal?

    Pour moi, je n’ai pas du tout choisi Ottawa, j’y suis arrivée vraiment par hasard, c’était un point de chute pour Feng et moi où franchement, je ne pensais pas rester. J’ai apprivoisé le Canada avant d’apprivoiser Ottawa, je me sentais bien dans la partie anglophone sans avoir vraiment d’opinion sur Ottawa. Des fois, je rêve de vivre ailleurs. Souvent, en fait. Certains aspects de cette ville me gonflent. Mais c’est aussi devenu chez moi, bizarrement, et du point de vue professionnel, la ville m’a apporté beaucoup. En fait, je crois que je m’en fous un peu, où je vis… tant que je peux voyager. Et Ottawa est pour ça un super point de chute, car la ville est calme, posée, pas trop chère… bref, un cocon en fait où on peut se poser après des aventures. J’y trouve mon compte :-)

    • C’est tres intéressant cette question… En effet je ne me suis jamais sentie d’habiter à Québec par exemple. C’est une jolie ville mais je la trouve trop loin. Trop loin de quoi? Difficile à dire, c’est plus une sensation mais je crois que c’est « trop loin des amis de Montreal », « trop loin d’un gros aéroport pour voyager », « trop loin de la ville principale où tout se passe ». Par contre d’autres villes m’attirent, et même des coins plus petits comme la petite ville de BC où vit Helene. J’aurais le goût d’aller voir plus à l’ouest des fois. Et toi? Toronto? Vancouver ? Ca ne vous a jamais dit ?

      • Ton article m’intrigue parce que c’est quelque chose auquel je pense pas mal en ce moment :) Et comme tu parles de ma ville…
        C’est marrant parce que pour moi le Quebec c’etait non, je voulais etre dans la partie anglophonne. Et finalement j’ai atteri dans cette petite ville car j’ai rencontre un Ecossais (en Ecosse) qui lui aussi voulait quitter l’Europe pour aller vivre au Canada. Il a fait un stage pour etre accredite en temps que prof de ski ici et on est revenu ensemble.
        Ca m’a pris du temps pour apprendre a aimer cette petite ville, car au depart je n’avais pas de reperes, moi l’amoureuse des foules et des magasins!
        Mais maintenant j’aime cette esprit de communaute ici, le fait que ce soit une petite ville mais qu’elle attire des gens du monde entier, le fait qu’on y est accepte, quelque soit nos choix de vie. Au final la qualite de vie, l’ecrin (ces montagnes!), la chaleur des habitants et la diversite dans ce petit endroit ont eu raison de mon coeur

      • C’est une ville de combien d’habitants environ? Tu dis que tu pensais justement à cette question, est ce que vous envisagez de déménager ?

      • Du coup vous n’iriez pas dans la ville où tu bosses mais juste plus près c’est ça? Au fait je t’avais envoyé un mail « jardinage » lol, l’as tu vu?

      • Vancouver, non, trop loin… comme toi, c’est une sensation, enfin un peu une réalité aussi : loin de l’Europe! Toronto, ça m’a longtemps dit. C’était l’un de nos projets, au début. Finalement, ça ne s’est pas fait car on a tous les deux trouvé du travail à Ottawa et Toronto est en même devenu hors de prix. Si j’allais à Toronto, c’était pour vivre dans la ville, pas en banlieue :-/

  2. C’est une question à laquelle j’ai du mal à répondre, parce qu’en quelques années j’ai un peu bougé. Et avec le travail de mon compagnon, on n’est pas prêt de se poser!
    Mais cet automne, on a acheté notre maison dans le Luberon, alors c’est de ce coin que je parlerai.
    Bien qu’originaire du Sud de la France, je ne connaissais pas jusqu’à ce que je rencontre mon chéri. C’est juste magnifique, c’est son pied à terre, ses collines comme il dit…J’ai découvert un coin de paradis, encore sauvage, un peu isolé, mais c’est tellement beau.
    Quand il m’a dit que c’est là qu’il voulais qu’on finisse nos vieux jours, ensemble, j’ai dit oui bien sûr. Pas sans hésiter, c’est difficile d’être loin de tout quand on n’a pas son permis de conduire. Mais c’est avec lui que je veux être, avec notre princesse, et c’est une chance pour nous de vivre là même si c’est que dans quelques années.
    En attendant, on va en profiter entre deux contrats de travail, s’y ressourcer, et attendre avec impatience la prochaine fois où on ira…

      • En fait, mon compagnon travaille en intérim dans le raffinage, et il n’y a pas de travail pour lui là où on a acheté. Alors en attendant, on bouge tant qu’il peut bosser, on fera de la location saisonnière pour la maison, et on y reviendra entre deux contrats, avant d’y revenir définitivement dans quelques années.

  3. Bonjour ! Je découvre ton blog avec cet article. Intéressant ce questionnement… J’aurais par contre bien du mal à y répondre ! Pour moi, ce qui fait le « chez moi », c’et surtout d’y être, d’en partir, et de revenir… c’est le lieu « point d’ancrage » après des voyages. Cela a longtemps été diverses villes de la région parisienne puis Paris, et maintenant c’est en train de devenir St Denis de la Réunion. Mais lorsque nous étions en voyage longue durée, j’avais cette même sensation de « retour à la maison » quand on revenait dans un endroit que l’on connaissait… Typiquement en Equateur, on a fait un parcours en étoile en revenant plusieurs fois à Quito, et notre logement à Quito commençait à la fin à avoir un sérieux goût de maison…
    La ville où tu habites semble en tout cas bien agréable, à la fois proche de l’animation et de l’activité de Montréal, et avec la nature tout près !

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