Dernières nouvelles de ce côté-ci du monde

59560 caractères et des brouettes pour ma petite histoire. Les délais que je m’impose moi-même sont tenus pour le moment mais le temps pour écrire ici est inversement proportionnel à celui que j’investis pour venir à bout de mon ouvrage, donc presque nul. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne se passe rien, la vie est toujours aussi trépidante, enfin autant que peut l’être la routine bien huilée d’une famille de six incluant deux individus plus poilus que la moyenne.

Parlant de poilu, Poppy fête cette semaine ses 5 ans, ce qui signifie qu’elle en a déjà passé quatre auprès de nous. Il y a des décisions qu’on se réjouit longtemps d’avoir prise et son adoption est de celle-là. Je ne regrette pas d’avoir attendu longtemps pour la trouver et d’avoir insisté pour adopter un chien dans le besoin. De sa première photo, à quelques mois, à celle que j’ai prise aujourd’hui, pour ses 5 ans, elle est toujours aussi cute, aussi drôle, aussi timide et finalement aussi sauvage, quelque part. Parfois je me dis que c’est elle, qui nous a adoptés alors merci Poppy d’avoir fait de nous ta famille.

Sans transition, cette semaine est aussi celle où la B. que vous avez vue grandir et qui, il y a 12 ans, au lancement de ce blog, était un petit pois dans un sac de couchage de luxe (aka, mon utérus), passe un examen d’entrée pour une école secondaire privée. Depuis septembre, nous avons réduit nos choix à sa portion congrue : un public et un privé. Parmi les meilleurs forcément, puisque nous sommes des parents raisonnés (non) et que c’est notre premier enfant et qu’il faut bien tester sur elle nos principes éducatifs (sinon sur qui ? L’ouragan qui traverse chaque jour la maison à 15h40?). En parents mesurés, nous ne lui mettons pas la pression, seulement une trentaine d’exercices chaque soir, pour maintenir son niveau c’est tout. Bref, rdv samedi pour le test. Ou pour le burn-out de l’enfant.

Parlant de principes éducatifs, j’ai désigné cette semaine comme celle de l’abolition temporaire du sucre. C’est important d’avoir du leadership dans la vie, même si ça se confine aux quatre murs de sa maison. Nous avons l’habitude de faire la plupart de nos collations et goûters « maison », mais même en remplaçant le sucre en poudre par des incantations, il reste trop présent dans nos journées. On a donc lancé un challenge de collations non sucrées, avec comme récompense un dessert de pâtisserie de notre choix ce vendredi. Comme les enfants ne sont jamais à une contradiction près, Tempête a sauté à pieds joints dans le défi (elle a l’esprit de compet’) mais la rébellion est venue telle un vent du nord de notre enfant sage, notre grande B. Celle-ci a déclaré séance tenante que puisque nous désertions les fourneaux au profit du trio biscotte-pinottes-compote, elle allait réaliser ses propres collations. Au début, je ne l’ai pas trop prise au sérieux. On parle quand même de l’enfant qui a la proactivité de la reine Cléopâtre en fin de banquet. Mais elle est aussitôt partie à l’assaut des pages cuisine de ses magazines et force est de constater qu’elle a su user des plaques vitro et de la cuillère en bois, sans rien faire brûler et sans trop de vaisselle. On n’a pas supprimé le sucre mais on a révélé l’autonomie, que demander de plus ?

Côté collations, on a par ailleurs eu la surprise de voir revenir notre cadette un brin déconfite de l’école. Ses pop-corn, bio sans sel au beurre ghee à 50 calories la tasse étaient interdits. On s’est dit que c’était probablement normal, après tout des pop-corn, c’est un peu un biscuit apéro, comme les chips. Ah ben non, a coupé la grande, parce que les chips on a le droit. Donnez-moi un ficelo que je flagelle quelqu’un.

Sinon, les impôts sont finis (grâce à Dieu) (à mon mari je veux dire), il est donc temps pour moi de me plonger dans des projets qui m’intéressent, comme réserver mes prochaines vacances. Comme ni les dates, ni le lieu ne sont vraiment déterminés, je pose des colles à AirBnB pour voir le champ des possibles. J’ai des besoins peu complexes du type « 5 étoiles, en pleine nature avec spa, pour douze personnes et une autruche, à moins de 150 dollars la nuit ». Curieusement, il ne trouve pas, mais je ne perds pas espoir.

Enfin, nous sommes en avril, mais plus pour longtemps. J’allais dire « on dirait novembre » pour faire référence à Léo Ferré (Nino en fait – merci Zhu) mais lui disait « on dirait le sud » et non « on dirait avril ». Ça s’est plutôt pour la fille d’avril de Cabrel (de Voulzy me dit ma mère – ok ne m’appelez jamais pour un blind-test musical). Bref, on dirait pas le sud non plus. Plutôt le nord en novembre (ou toute l’année en fait) (oh ça va, on ne peut pas sortir les mouflets, faut bien rigoler).

Alors, comment ça va vous sinon ?

-Lexie Swing-

6 réflexions sur “Dernières nouvelles de ce côté-ci du monde

  1. Je vais être la chieuse qui corrige : c’est Nino Ferrer, « Le Sud ». Léo Ferré, c’est « Amour et Anarchie », et souvent ma playlist ;-)

    Tu as toujours des idées qui me parlent, mais que je suis incapable de mettre en oeuvre!

  2. Je vais faire la chieuse aussi ma chérie, la fille d’avril c’est de Laurent Voulzy:) Je l’écoute souvent…

    Et encore joyeux anniversaire à ma Poppy!

  3. Hello Lexie,

    Très heureuse de lire de tes nouvelles. On croise les doigts pour B.
    Chez nous aussi on tente de réduire le sucre, mais c’est un challenge de tous les instants!
    Et ici aussi on se pose la question du temps… on se croirait en novembre. On attend, même pas l’été, juste des températures un peu plus agréables, histoire de…
    Bon weekend à tous.

Laisser un commentaire