La famille du vendredi: Christophe et Mélanie en Australie

 

Un vendredi sur deux, Lexie rencontre une famille, un couple, un voyageur en solo, des Français partis poursuivre leur vie loin de leurs contrées d’origine. Cette semaine, c’est Christophe, du blogue Tof et Mel, qui s’invite dans la rubrique avec le quotidien de sa famille à Perth, en Australie.

./ Photo C.Baudia

./ Photo C.Baudia

 

Quel est ton p’tit nom?

Moi, c’est Tof et Elle, c’est Mel :-). Le dernier arrivé, c’est James!

De quel coin de France viens-tu?

Nous sommes tous 2 originaires du Sud de la France. Moi de Montpellier et Mélanie de Tarascon (sur Rhône!). James, quant à lui, est bel et bien Australien!

Où es-tu parti(e) vivre ta vie?

Nous avons posé nos valises (plutôt nos sacs-à-dos en fait) en Australie.

Mais surtout quand, comment et pourquoi?

Nous sommes arrivés en Australie le 3 juin 2008. Tout d’abord à Sydney pendant presque 2 ans, puis à  Perth sur la côte Ouest où nous habitons depuis 4 ans maintenant.

Qui as-tu emmené dans ta valise?

Ma meilleure amie, ma confidente, supportrice, femme de ma vie et maman de mon p’tit surfer: Mélanie.

Où travailles-tu, avec quels horaires, tu déjeunes sur place? Je veux tout savoir de ton job!

La, ça se complique un peu… J’ai travaillé 2 ans sur Sydney and tant que Chef de Projet (Scrum) pour une startup spécialisée en sites e-commerce et applications mobiles. Puis j’ai bifurqué vers du consulting et j’ai atterri à Perth en 2010. 3 ans en tant que manager chez Accenture puis… licenciement économique 2 semaines apres que Mel ait donné naissance à James et 2 semaines avant que je ne commence le Founder Institute (www.fi.co), un accélerateur de start-up. Je suis donc parti avec mon package de licenciement et j’ai démarré ma start-up: www.geomoby.com. Nous sommes maintenant 4 personnes et nous sommes en phase de levée de fonds.

Comment est la rue où tu vis?

Nous vivons à Scarborough (ou Scarbs) à 300m de l’Océan Indien et à près de 12kms de la city. Scarborough bouge assez durant la periode estivale mais est plutot (tres… trop ?) calme hors saison. Hormis quelques alcoolisés que l’on récupère errants et l’oeil hagard assoupis sous un arbre devant notre maison, il n’y pas beaucoup d’actions nocturnes…

Ah si, il y a aussi les “hooners” ou “bogans” – lisez “australopithèques fondus de voitures tunées” – qui viennent user leurs pneus sur les carrefours alentours…

Christophe, Mélanie et James, 14 mois./ Photo C.Baudia

Christophe, Mélanie et James, 14 mois./ Photo C.Baudia

Quelles sont les choses nouvelles pour toi à Perth?

Il y a énormement de nouveautes à Perth comme dans la plupart des grandes villes australiennes d’ailleurs. Quelques-unes qui me viennent en tête sont:

– Le réveil matinal par un kookaburra

– L’envie de dézinguer un australian raven à 5h du mat qui braille à votre fenêtre

– L’absence de rideaux/stores dans les chambres

– Les vols gracieux des black cockatoos en plein centre-ville

– L’absence de changement d’heures en WA

– Le surf à 5h du mat en regardant le lever du soleil

– L’arrivée en claquettes des “working girls” le matin au boulot avec les talons hauts dans le sac à main

– Les quokkas à Rottnest Island

– La discipline des Australiens qui attendent le bus en rangs d’oignons

– Faire ses courses et conduire pieds nus

– Horaires de travail : on ne demande pas à un ingenieur australien de rester jusqu’à 20h… La plupart des gens rentrent chez eux autour de 17h / 17h30. Mais c’est vrai qu’ils commencent plus tôt …

Dur de se cantonner à Perth car le WA représente presque la moitié de l’Australie et c’est de loin l’état qui nous a plu le plus!

Une petite vidéo qui vante les merites du South Australia mais qui donne la part belle au  Western Australia: https://www.youtube.com/watch?v=r5XDGcYu1Lw

Où vas-tu manger lorsque tu n’as pas le temps (ou l’envie) de faire le repas?

Question difficile… Avec un enfant de 14 mois, on ne part plus souvent au restaurant… On opte pour un repas avec des amis, à la maison… ou un take-away thai !

Je suis gluten-free alors lorsque je suis en deplacement, pour Mélanie, c’est plutot soirée pizza ou pasta!

./ Photo C.Baudia

./ Photo C.Baudia

Quel rythme ont tes enfants à l’école, quelles sont les différences avec la France?

Pour être tout a fait honnête, nous n’en savons trop rien. James (notre fils) va à la creche de 7.30am à environ 5.30pm. Difficile de pouvoir comparer, nous connaissons très peu le système français pour les enfants de son âge …

Est-ce qu’il y a du bon fromage où tu vis? Et du bon vin?

Pour le fromage, on va repasser: on a déjà vu du roquefort à $120 le kilo sur le marché de Freo (Fremantle)… L’Australie interdit le fromage fait à base de lait non pasteurisé alors cela limite la production locale! Pour le vin pas contre, nous sommes servis entre la Hunter Valley au nord de Sydney, Barossa Valley en SA, Yarra Vallye dans le Victoria ou Margaret River à 3h30 de route au sud de Perth… Un peu éloigné du Bordeaux tanique que  j’apprécie particulièrement mais on trouve tout de même du très bon vin… et de la piquette! Le prix n’est pas toujours signe de bonne qualité alors autant demander de l’aide à un amateur avant de choisir!

Tu pars où en vacances?

Ces dernières annees, les vacances se sont résumées à revenir en France mais j’avoue que les prochaines seront sur une plage déserte, sans téléphone ni laptop, avec une lagune pour la plongée, du vent pour le kite et un reef pour le surf. En gros, on va rester en Australie :-). Le prochain trip pour moi commence pour le week-end de Paques: 14h de route pour rejoindre Gnaraloo Station et le spot de surf le plus isolé d’Australie: Red Bluff. Un trip que je fais avec un copain, car ça va faire un peu long avec le loulou dans la voiture. Melanie, quant à elle, part au Brésil en Juillet pour les championnats du Monde de Beach Handball: elle vient d’apprendre sa séléction dans l’équipe nationale australienne la semaine dernière! Mais peut-on vraiment parler de vacances ?!

Bon Mel me fait signe que nous avons déjà pas mal voyagé en 6 ans: Nouvelle-Zélande, le Red Center, Esperance, Shark Bay, Exmouth, Broome, la grande barrière de corail… C’est vrai, l’Australie est un terrain de jeu incroyable!

Et, last but not least, que fais-tu le vendredi?

Pour Mélanie, le vendredi, c’est sacré! Le vendredi marquant la fin d’une rude semaine de travail, il faut savoir célébrer les efforts fournis! En règle générale, nous partons chez des amis! Il y a 2 ans, j’aurais pu dire que nous sortions dans les pubs branchés de Perth, mais depuis le 27 Janvier 2013, nos vendredis sont moins sportifs mais nous en profitons toujours… autrement!

-Lexie Swing-

La famille du vendredi: Fafa au Nigéria

Un vendredi sur deux, Lexie rencontre une famille, un couple, un voyageur en solo, des Français partis poursuivre leur vie loin de leurs contrées d’origine. Cette semaine, c’est Fafa, du blogue Expat Stuff by Fafa, qui s’invite dans la rubrique avec le quotidien de sa famille au Nigéria.

Lagos./

Lagos./

Quel est ton p’tit nom?

Faniry

De quel coin de France viens-tu?

J’ai fait mes études à Perpignan, mais quand je rentre en France je vais à Paris car c’est la où habite ma famille. C’est aussi la ville de mes premières expériences professionnelles.

Où es-tu parti(e) vivre ta vie?

A Lagos, au Nigeria

Mais surtout quand, comment et pourquoi?

Apres notre expatriation en Angleterre, nous étions censés nous installer à Paris, mais mon mari (fiancé à l’époque) s’est vu proposer un poste à haute responsabilité à Lagos, les avantages ont été plus nombreux que les inconvénients, alors on s’est lancé. On  a déposé nos valises en juin 2011. Nous sommes partis avec seulement 4 valises, aujourd’hui nous avons de quoi remplir un conteneur!

Qui as-tu emmené dans ta valise?

Mon homme! La famille s’est agrandie sur place.

Où travailles-tu, avec quels horaires, tu déjeunes sur place? Je veux tout savoir de ton job!

La première année j’ai bosse dans une école bilingue en tant qu’instit, je ramenais ma lunch box pour déjeuner sur place, et quand je suis tombée enceinte j’envoyais mon chauffeur m’acheter de la junk food (oui je sais c’est mal!!!!). Et sinon, depuis la naissance de ma princesse, je me suis lancée dans l’écriture (scénario, livre.) Je tâtonne un peu, je m’instruis, via des ouvrages sur les techniques narratives du cinéma, et diverses lectures … et bien sur je geek pas mal avec mon blog :)

Marché de Lago./ Photo The Guardian

Marché de Lago./ Photo The Guardian

Comment est la rue où tu vis?

C’est une rue très calme avec quelques résidences où logent notamment beaucoup d’expats, au bout de la rue on trouve quelques boutiques, un supermarché et des restaurants.

Quelles sont les choses nouvelles pour toi au Nigéria? 

– Voir de temps en temps un petit gecko se balader dans la salle de bain comme si de rien n’était.

– Le doggy bag. Que ce soit dans un resto cheap ou un établissement très chic, quand tu ne finis pas ton assiette, on met tes restes dans une petite boite et ça te fait un deuxième repas à la maison!  Cette pratique est peu courante en France, les gens ont peur de passer pour des radins, ici, c’est la normalité, et puis c’est moche de gâcher de la nourriture.

Où vas-tu manger lorsque tu n’as pas le temps (ou l’envie) de faire le repas?

Sans hésitation a Chocolat Royal, c’est une institution ici pour les expats. C’est un mélange de resto-salon de thé -boulangerie-pâtisserie. Les menus n’ont rien d’exceptionnels, mais c’est frais, et de bonne qualité. On y retrouve pas mal de viennoiseries et de desserts français, on peut même y commander sa galette des rois et sa bûche de Noël!

Quel rythme ont tes enfants à l’école, quelles sont les différences avec la France?

Ma pepette a 1 an et demi donc pour le moment pas d’école pour elle, nous avons une nanny/maid qui s’occupe d’elle lorsque je suis occupée. Par contre chaque mardi, une animatrice (qui travaillait avec moi dans l’école bilingue)  vient a la maison pour faire un atelier bricolage avec elle et les enfants des voisins.

La famille de Fafa./

La famille de Fafa./

Est-ce qu’il y a du bon fromage où tu vis? Et du bon vin?

Oui, et même de la bonne charcuterie! Un Français a ouvert une épicerie fine dans le quartier des affaires. Par contre ça fait transpirer le portefeuille, les produits importes sont très chers.

Tu pars où en vacances?

Pour le moment rien de prévu, comme nous emménageons normalement au Congo en juin/juillet, on ne sait pas encore si il y aura de la place pour un petit voyage “touristique” cet été. Par contre nous ferons évidemment un saut en France  pour voir la famille et les amis of course!

Et, last but not least, que fais-tu le vendredi?

Le programme du vendredi est identique à celui des autres jours de la semaine, sauf qu’en général mon mari rentre un peu plus tôt du travail donc on va a la salle de sport ensemble.

A part ça c’est le jour où je me met en mode boulangère. En fin d’après midi je mets la main à la pâte pour préparer mes baguettes “home made” pour le weekend… C’est bon et bien moins cher que les baguettes traditions précuites importes de France!

 

-Lexie Swing-

 

La famille du vendredi: Isabelle au Luxembourg

Un vendredi sur deux, Lexie rencontre une famille, un couple, un voyageur en solo, des Français partis poursuivre leur vie loin de leurs contrées d’origine. Cette semaine, c’est Isabelle, du blogue Sous-douée en gestion familiale, qui s’invite dans la rubrique avec le quotidien de sa famille au Luxembourg.

Luxembourg./ Photo Tony B.

Luxembourg./ Photo Tony B.

Quel est ton p’tit nom?

Isa

De quel coin de France viens-tu?

Lorraine

Où es-tu parti(e) vivre ta vie?

Luxembourg

Mais surtout quand, comment et pourquoi?

Après ma dernière année d’étude à Berlin, j’ai travaillé en France où le contexte multiculturel et multilinguistique me manquait énormément, j’ai pensé que le Luxembourg offrait cette opportunité. J’y ai trouvé un travail et j’ai décidé de m’y installer.

Qui as-tu emmené dans ta valise?

Personne. Même pas un chat.

Où travailles-tu, avec quels horaires, tu déjeunes sur place? Je veux tout savoir de ton job!

Je travaille chez Mercedes-Benz Financial Services, horaires de bureau, une heure de pause que je passe souvent à l’extérieur pour un déjeuner express. Je ne travaille pas le mercredi ce qui me permet de consacrer du temps à mon fils et aller chercher ma fille à l’école.

Comment est la rue où tu vis?

Quartier résidentiel, un appartement qui fait face à d’autres appartement et jolies maisons contemporaines. Ça fait un peu Wisteria Lane me disent  les visiteurs. Il y a beaucoup d’aires de jeux et de parc dans la commune, nous en avons une à deux minutes, bien entretenue, avec des jeux sympathiques qui ravissent les enfants : tyrolienne, mini-mur d’escalade, toboggans à gogo …

Quelles sont les choses nouvelles pour toi au Luxembourg? 

Le fait que les Luxembourgeois parlent tous, au minimum, trois langues qui sont le luxembourgeois, le français et l’allemand. A l’école, les enfants apprennent à écrire en allemand et en 3ème année de primaire. ils passent au français ! Le fait qu’il y ait tellement d’étrangers me ravit, quand on se promène au parc avec les enfants, on entend l’anglais, l’allemand, l’espagnol, le chinois, l’italien … etc

Où vas-tu manger lorsque tu n’as pas le temps (ou l’envie) de faire le repas?

Ici, la note est parfois salée, mais nous avons de supers restaurants, d’excellents restaurants italiens et français. J’ai un faible pour la cuisine asiatique, j’adore les restaurants japonais. Avec les enfants, on cherche le coté pratique. On a beaucoup de choix, du coup on varie les plaisirs.

Quel rythme ont tes enfants à l’école, quelles sont les différences avec la France?

Ma fille est en maternelle, classe tous les jours sauf le mardi et le jeudi après-midi. L’école n’est obligatoire qu’a partir de quatre ans, du coup par souci d’organisation, beaucoup de parents laissent les enfants en crèche jusqu’à cet âge. Les vacances scolaires sont décalées, vacances d’été du 15 juillet au 15 septembre.

Est-ce qu’il y a du bon fromage où tu vis? Et du bon vin?

Chez nous, il y a quasiment tout.

On est proche de la France, de la Belgique et de l’Allemagne, donc accès fromage, vin et bières à volonté… et en plus, comme il y a beaucoup d’étrangers, les supermarchés sont achalandés avec des produits de partout comme le sirop d’érable, marmite, membrillo, etc.

Tu pars où en vacances?

Arrivée au Luxembourg, j’ai rencontré et épousé… un Espagnol! Du coup vacances dans la péninsule ibérique. On part en convoi exceptionnel avec les loulous comme je raconte dans mon blog : voyage épique en avion avec deux bébés, deux poussettes, un maxi cosi, deux valises… Cet été, on tente la voiture, ça promet encore beaucoup d’aventures et de posts …

Et, last but not least, que fais-tu le vendredi?

Programme trés varié qui va de la soirée en amoureux au restaurant en famille, en passant par la visite aux copains ou la soirée tranquille, plus rare, on bouge pas mal!

-Lexie Swing-

La famille du vendredi: Virginie et Pierre en Thaïlande

Un vendredi sur deux, Lexie rencontre une famille, un couple, un voyageur en solo, des Français partis poursuivre leur vie loin de leurs contrées d’origine. Cette semaine, c’est Virginie et Pierre, du blogue Les Dessales thaï’s story, qui s’invitent dans la rubrique avec le quotidien de leur famille en Thaïlande! En amoureux, ils racontent leur histoire…

./ Photo DR Viryze

./ Photo DR Viryze

Quels sont vos p’tits noms ?

Virginie: Pi Nit en Thaï, et Viryze sur le net

Pierre: Pi “R” en Thaï.

De quel coin de France venez-vous?

Virginie: France, Evreux

Pierre: Belgique, près de Mons

Où êtes-vous partis vivre votre vie?

Après nous être rencontrés sur Toulouse, nous avons déménagé en Bourgogne, puis dans le Périgord et enfin expat’ vers Ranong en Thaïlande.

Mais surtout quand, comment et pourquoi?

Départ en Septembre 2013, pour un contrat d’expatrié disponible dans le groupe européen pour lequel Pierre travaille. Il a postulé, nous avons fait un voyage de reconnaissance et avons misé que ça marcherait…et qu’en plus ça enrichirait toute notre petite famille de belles découvertes.

Qui avez-vous emmené dans votre valise?

Nos filles de 6 et 2 ans, leurs doudous et nos souvenirs.

Où travaillez-vous, avec quels horaires, vous déjeunez sur place? Je veux tout savoir de vos jobs!

Virginie: Je suis devenue par la force des choses maîtresse de CP pour notre fille aînée. J’organise le homeschooling avec le CNED et avec l’aide que je peux trouver sur internet. J’ai aussi fait appel à une coach, Bernadette Dullin, du site Happyparents.com, pour préparer cette éventualité avant de partir car on a tenté d’inscrire notre fille dans une école thaï mais elle ne s’est pas adaptée. C’était le risque.

Bernadette est une aide précieuse et connaît bien l’expatriation et l’éducation des enfants.

Je gère aussi la logistique, les courses, les relations avec la nursery et je suis maman aussi à 100% quand je récupère la plus petite etc…

Pierre : Je travaille dans la montagne près de Ranong, dans une carrière de kaolin (argile blanche). 6 jours par semaine de 8h à 17h. Je déjeune toujours avec de nombreux collègues dans un minuscule resto à 30 baths le repas (moins d’un euro). Tout est délicieux, typique, frais et super épicé. Cuisine plus birmane que thaï. Des fruits frais tous les jours.

Mon job consiste à diriger 80 personnes pour produire de l’argile qui servira à fabriquer du carrelage, des assiettes, des cuvettes de toilette ou de douche.

./ Photo DR Viryze

./ Photo DR Viryze

Comment est la rue où vous vivez?

Résidentielle, toutes les maisons ont le même design, mais pas la même grandeur, c’est donc une rue calme avec des chiens et des chats errants, comme partout en Thaïlande. Les voisins sont tous Thaïlandais, on les connaît peu mais les filles ont été invitées pour jouer avec des enfants. Quelques rares soirées karaoké chez les voisins et les bruits des geckos (gros lézards)  animent nos nuits.

Quelles sont les choses nouvelles pour vous en Thaïlande? 

La vie 3 à 5 fois moins cher qu’en France. Les scooters avec 3 ou 4 personnes dessus, parfois même des tronçonneuses ou des plantes, car c’est le moyen de transport le plus fréquent ici. L’extrême pauvreté, notamment dans la population Birmane car Ranong est frontalière de la Birmanie. La chaleur: depuis 3 mois pas une goutte de pluie, ça manque un peu j’avoue…il fait 37 degrés! Suivie d’une pluie abondante et incessante pendant 8 mois (Ranong est surnommée “Ranong 84” : 8 de pluie, 4 de soleil).

La corruption, le détournement des lois etc…

A Ranong le ramassage des ordures est très mal organisé : les déchets du quartier finissent poussés dans la rivière bien souvent, faute de place dans les “containers”.

La faible influence américaine nous a beaucoup étonnés. Ici tout est tournée vers l’Asie, à savoir la Chine, pour son modèle économique, et le Japon, pour sa culture.

Le bouddhisme mélangé à des croyances comme la numérologie, le spiritisme, le chamanisme : ils croient aux fantômes, au pouvoir des chiffres sur une plaque d’immatriculation, la couleur de la voiture doit se choisir en fonction du jour de naissance, etc.

Où allez-vous manger lorsque vous n’avez pas le temps (ou l’envie) de faire le repas?

N’importe où dans la rue, il y a des commerçants ambulants et de la nourriture à vendre. Tout se vend et surtout n’importe où, ou presque. Un opticien peut vendre des sodas ou des biscuits…. Manger est important pour un Thaïlandais et donc se pratique toute la journée, mais en petites quantités!

En quoi l’école ou la garderie sont différentes de la France?

Les enfants thaïlandais, pour les plus riches d’entre eux du moins, étudient sans arrêt car les parents considèrent que c’est bien de “payer” des cours à ses enfants en plus de l’école. Ils le font dès la crèche, avec enseignement de l’anglais en deuxième langue.

Ils chantent l’hymne national tous les matins à 8h pour le roi et les plus grands animent les récréations en musique pour les plus petits. C’est ce qui se passait tout du moins dans l’école où notre fille a passé deux mois.

Nous avons aussi assisté à une soirée de Gala, en l’honneur du roi, et comment dire….c’est GRANDIOSE tant au niveau du nombre de participants que des costumes, coiffures et danses des enfants. Notre fille a eu la chance de le vivre, ça restera un très beau souvenir.

Est-ce qu’il y a du bon fromage où vous vivez? Et du bon vin?

Du bon vin, oui, très cher mais très bon : les alcools importés sont très fortement taxés. On en boit peu car on a peu l’occasion de partager un verre avec des expats ici. Nous n’avons pas de communauté d’expats comme dans une grande ville. Les Thaïs ne boivent pas de vin mais plutôt du whisky/eau gazeuse. Pas de bon fromage, mais bizarrement ça ne nous manque pas, à cause de la chaleur sans doute. Il faut se rendre dans les grandes villes pour en acheter.

Vous partez où en vacances?

Sur l’île de Koh Phayam, à 45 minutes de speed boat de Ranong. Une île calme et tranquille, où les touristes du monde entier viennent se reposer et buller pendant la saison sèche.

Nous avons aussi visité Phuket, Khao Lak et Bangkok et bientôt Koh Samui. Retour en France pour trois semaines prévu aussi en avril…

./ Photo DR Viryze

./ Photo DR Viryze

Et, last but not least, que faites-vous le vendredi?

Rien de spécial….Pierre travaille les samedis, alors c’est une soirée comme les autres. Il nous est arrivé de sortir tous les deux ou avec un couple de Français que nous connaissons ici, quand nous avions une baby-sitter, mais ce n’est plus le cas. Je pense aussi avoir fait une soirée aux bains chauds de Ranong une fois, ouverts tard le soir.

-Lexie Swing-

La famille du vendredi: Eva à Singapour

Un vendredi sur deux, Lexie rencontre une famille, un couple, un voyageur en solo, des Français partis poursuivre leur vie loin de leurs contrées d’origine. Cette semaine, c’est Eva, du blogue The Singapore Mimi News, qui s’invite dans la rubrique avec le quotidien de sa famille à Singapour!

Singapour./ Photo DR Eva B.

Singapour./ Photo DR Eva B.

Quel est ton p’tit nom?

Sur le blog je signe mes articles Mummy B. la plupart du temps, mais j’aime aussi prendre le clavier sous l’apparence de ma fille ou de mon chien pour raconter nos aventures d’un autre point de vue et je signe alors Mimi B. ou Doggy B. Par contre, je préfère discuter avec les autres blogueurs sous le nom de Eva B. parce que j’adore être maman, mais je ne me définis pas uniquement par ce rôle.

De quel coin de France viens-tu?

Avec mon mari, nous sommes tous les deux de la région nantaise, mais nous habitions à Paris depuis plusieurs années avant notre expatriation.

Où es-tu parti(e) vivre ta vie?

Nous nous sommes installés à Singapour, pays totalement inconnu et à l’autre bout du monde pour nous!

Mais surtout quand, comment et pourquoi?

Nous sommes arrivés courant juin 2013. Nous voulions tenter l’aventure à l’étranger et souhaitions connaitre “l’American way of life”, mais une opportunité de travail intéressante pour mon mari s’est présentée à Singapour et nous nous sommes lancés. En moins de 6 mois, nous avons boucler les valises, trier nos affaires pour n’emporter que quelques cartons et organiser la quarantaine de notre chienne Doggy B.

Qui as-tu emmené dans ta valise?

J’ai rejoins mon mari, qui était à Singapour 3 semaines avant nous, avec notre bébé de 13 mois et notre chienne.

Où travailles-tu, avec quels horaires, tu déjeunes sur place? Je veux tout savoir de ton job!

Pour le moment je ne travaille pas, je fais une formation en sophrologie qui me permettra, je l’espère, de m’installer à mon compte. Mon mari, quant à lui, est directeur de projets informatiques pour les médias sur la région Asie du Sud-Est. Il travaille à Singapour mais part aussi régulièrement en déplacements professionnels dans les différents pays alentours, notamment la Corée du Sud, les Philippines, le Vietnam, la Thaïlande et la Malaisie.

Comment est la rue où tu vis?

Notre quartier est très résidentiel et donc très calme. Nous habitons une résidence qu’on appelle ici condo (diminutif de condominium). Ces résidences sont principalement habitées par des expatriés et offrent de nombreuses installations très agréables comme une piscine, des courts de tennis, une aire de jeux pour les enfants et des barbecues. Notre grande chance est d’avoir juste en face un arrêt de MRT (le métro singapourien) qui nous emmène en 2 minutes dans un grand mall (centre commercial) sur 8 niveaux.

Quelles sont les choses nouvelles pour toi à Singapour?

Même si la Cité-Etat est très occidentale par rapport aux pays voisins, cela reste une destination très dépaysante. Il y a 4 langues officielles, on entend donc parler anglais dans la rue et on peut communiquer sans trop de difficultés, mais le chinois, le malais et le tamoul sont également très présents. La plupart de nos habitudes ont changé (de l’alimentaire au vestimentaire) et le paysage, tant urbain que nature, est très différent de ce qu’on connaissait à Paris ou à Nantes.

Où vas-tu manger lorsque tu n’as pas le temps (ou l’envie) de faire le repas?

Dans la culture singapourienne, les gens mangent souvent à l’extérieur. On trouve des food courts un peu partout. Ce sont des ensembles de petits stands de restauration traditionnelle qui proposent des plats simples et bon marché. Et quand on ne veut vraiment pas lever le petit doigt, on commande en ligne chez Mac Donald qui nous livre à domicile très rapidement.

Quel rythme ont tes enfants à l’école?

Mimi B. n’a que 21 mois et comme je ne travaille pas, elle reste à la maison avec moi. On verra l’an prochain si on travaille tous les deux comment on s’organisera. Mais j’avoue que le côté apparemment très strict des écoles locales (même pour les tout petits) me fait un peu peur. Dès 18 mois, ils ont déjà un emploi du temps à tenir avec cours de math, de chinois, d’anglais et on laisse peu de place à la créativité et à l’imagination… Ici les enfants subissent pas mal de pression au niveau scolaire et il n’est pas rare qu’ils aient des journées de ministres, car après l’école ils enchaînent les cours particuliers.

Est-ce qu’il y a du bon fromage où tu vis? Et du bon vin?

A Singapour, peu importe sa nationalité, on trouve à peu près tous les produits de sa région grâce à la forte population d’expatriés (près de 40% des personnes vivant à Singapour)… mais pas à n’importe quel prix! Alors du bon fromage et du bon vin, français de surcroît, il y en a, mais on en achète plutôt rarement. Du coup, on attend toujours avec impatience les colis venant de France et les visiteurs qui passent par chez nous!

Tu pars où en vacances?

Les vacances et les grands week-ends, c’est un des atouts majeurs de Singapour qui est vraiment un carrefour pour toutes les autres destinations d’Asie du Sud-Est. Nous sommes donc déjà allés plusieurs fois en Thaïlande et en Malaisie et nous ferons un petit tour au Cambodge le mois prochain. On espère avoir l’occasion de visiter également le Vietnam, le Myanmar, le Laos et un peu plus loin l’Inde, le Japon et l’Australie. Pas sûr qu’on est le temps de tout faire!

Les B. à Singapour./ Photo DR Eva B.

Les B. à Singapour./ Photo DR Eva B.

Et, last but not least, que fais-tu le vendredi?

Quand il y en a, j’aime bien participer à des activités mamans-bébés de l’association française de Singapour. Playground, waterplay, fit’n poussette, marche rapide à poussette, les occasions et les activités ne manquent pas pour se retrouver entre mamans françaises avec nos petits. Poussée par cette dynamique, je propose depuis peu des ateliers de sophro-relaxation maman-bébé pour apprendre à se détendre et prendre du temps pour soi quand on est maman d’un jeune enfant.

Mais surtout, le vendredi… je souris! C’est le dernier jour de la semaine. Je sais qu’on va se retrouver en famille pour les deux prochains jours et profiter ensemble de notre nouvelle vie.

Si vous voulez raconter votre vie au bout du monde (oui la Suisse peut être aussi le bout du monde), contactez-moi à lexie.swing@gmail.com.

-Lexie Swing-

La famille du vendredi : Jennyfer au Portugal

Un vendredi sur deux, Lexie rencontre une famille, un couple, un voyageur en solo, des Français partis poursuivre leur vie loin de leurs contrées d’origine. Cette semaine, c’est Jennyfer, du blogue A la (re)découverte du Portugal, qui s’invite dans la rubrique avec le quotidien de sa famille… à Torres Vedras, au Portugal.

Torres Vedras./ Photo DR Jennyfer Coville

Torres Vedras./ Photo DR Jennyfer Coville

Quel est ton p’tit nom?
Sur la blogosphère, c’est Jenzinha

De quel coin de France viens-tu?
Je suis née à Auch, dans le fin fond du sud ouest de la France, et ai grandi à Angers à partir de 8 ans, où je suis restée jusqu’à mes 22 ans.

Où es-tu parti(e) vivre ta vie?
Je suis pour l’instant au Portugal, à Torres Vedras.

Mais surtout quand, comment et pourquoi?
Je suis ici depuis juillet 2013. L’explication fait remonter à un peu plus loin ! J’ai quitté la France officiellement en 2011 (ça fait exactement 3 ans aujourd’hui), pour un contrat d’un an au Brésil. Avec mon mari (qui n’était que mon conjoint à l’époque), nous voulions de toute façon partir de France mais visions l’Australie. Puis quand une opportunité de travail intéressant s’est présentée à moi au Brésil, le choix a été vite fait. Sur place et avant la fin de mon contrat, j’ai réussi à avoir un contrat local dans une autre entreprise toute nouvelle, et après un court retour en France pour récupérer les visas et se marier, nous sommes retournés au Brésil en juillet 2012. Le contrat en question ne s’est pas passé comme prévu, ce qui nous a contraints à revenir bredouilles en France en janvier 2013. Initialement pleins de bonne volonté pour essayer de faire notre vie en France, nous nous sommes finalement rendus compte que nous ne POUVIONS pas (et ne voulions pas) rester pour l’instant, que nous avions encore soif de découverte immédiate, et nous étions alors prêts à partir n’importe où dans le monde. Nous sommes partis un mois en Australie voir comment ça se passait là bas côté taf (mais il aurait fallu qu’on reste plus longtemps pour ça!!), et au retour d’Australie, la première opportunité qui s’est offerte à nous a été un contrat au Portugal pour mon mari. Bon bah, direction Portugal alors !

Qui as-tu emmené dans ta valise?
Mon mari ! Ou plutôt, pour le Portugal, c’est lui qui m’a emmenée dans sa valise puisque cette fois-ci, c’est lui qui bosse et moi qui suis !

Où travailles-tu, avec quels horaires, tu déjeunes sur place? Je veux tout savoir de ton job!
A vrai dire, je cherche un emploi dans mon secteur là, en laboratoire pharmaceutique. Mais en dehors de mes candidatures, je consacre beaucoup de temps à mes blogs, que je prends très au sérieux et considère comme un métier à part entière. Je « bosse » donc de la maison, avec les horaires que je veux (3h/jour environ, entre le blog sur le Portugal et un autre dédié à la santé et à la beauté). Du coup, je mange chez moi, mon mari me rejoint quasiment tous les midis, vu que son taf n’est qu’à 10 minutes de la maison.

Comment est la rue où tu vis? Ta maison ou ton appartement?
Il s’agit d’un condominium, pas vraiment d’une rue. De ma fenêtre, j’ai vue sur les autres immeubles du condo et un parc de jeu d’un côté, et de l’autre côté, sur le jardin du condo et une forêt d’eucalyptus. J’habite dans un appartement complètement meublé, avec une grande terrasse ensoleillée. J’y passe pas mal de temps pour l’instant, mais je suis en bonne compagnie, avec une adorable petite chienne que j’ai adoptée ici (il y a énormément de chiens qui sont abandonnés ici).

Quelles sont les choses complètement nouvelles pour toi?
– La façon de gérer les ronds-points… Je n’ai d’ailleurs toujours pas compris comment il faut les prendre, je crois que chacun a ses propres règles, ce qui fait que les ronds-points sont les endroits où il y a beaucoup d’accidents !
– Les cafés sont aussi, voire plus, difficiles à avaler que les shooters d’alcool !
– Rien de trop dépaysant sinon, le Portugal, c’est l’Europe ! Il y avait bien plus de trucs stupéfiants au Brésil.

Où vas-tu manger lorsque tu n’as pas le temps (ou l’envie) de faire le repas?
On va chercher McDo au shopping mall d’à côté :-)

Est-ce qu’il y a du bon fromage où tu vis? Et du bon vin?
Je ne suis pas une grande amatrice de fromage, mais mon mari oui. Le fromage est moins varié qu’en France, mais il y en a des très bons ! Et côté vins, il y a du bon comme du pas bon du tout. un vin typiquement portugais est le Vinho Verde. C’est un vin très jeune, légèrement pétillant.

Tu pars où en vacances?
Depuis qu’on est ici, on a fait Ibiza et Formentera (les 2 plus petites îles des Baléares), Séville, l’Andalousie en entier, Londres, et on a pas mal bougé à l’intérieur du Portugal lui-même. Ce week-end, nous partons à la découverte de l’archipel de Madère, un groupe d’îles portugaises au large du Maroc.

Et, last but not least, que fais-tu le vendredi?
En journée : je fais le bilan des stats de mes blogs, et j’analyse ce qui a plu et moins plu, je prépare les articles de la semaine suivante (au moins les sujets). Je révise mes cours de la semaine (j’ai repris des cours via une université en ligne, très répandu aux States, et tout nouveau en France!), je fais mes cours de langue comme tous les jours, mes candidatures, et s’il me reste du temps, je me penche sur la rédaction de mon livre (sur le thème de l’expatriation, avec le cas très particulier de l’expatriation au Brésil).

Jennyfer et son mari./ Photo DR Jennyfer Coville

Jennyfer et son mari./ Photo DR Jennyfer Coville

Si vous voulez raconter votre vie au bout du monde (oui la Suisse peut être aussi le bout du monde), contactez-moi à lexie.swing@gmail.com.

-Lexie Swing-

La famille de Stéphanie, à Hong Kong

La famille du vendredi est de retour! Un vendredi sur deux, Lexie rencontre une famille, un couple, un voyageur en solo, des Français partis poursuivre leur vie loin de leurs contrées d’origine. Cette semaine, c’est Stéphanie, du blogue Nouvelles aventures à Hong Kong, qui s’invite dans la rubrique avec le quotidien de sa famille… à Hong Kong.

Hong-Kong./ Photo Herry Lawford

Hong-Kong./ Photo Herry Lawford

Quel est ton p’tit nom?

Stéphanie

De quel coin de France viens-tu?

De Champagne, mais c’est bien loin! Avant de quitter la France, j’étais en région parisienne.

Où es-tu parti(e) vivre ta vie?

A Hong Kong… pour le moment!

Mais surtout quand, comment et pourquoiiiii?

Pendant l’été 2007

En avion!! :-)

Monsieur a été muté à Hong Kong, on était dans les starting blocks depuis plusieurs années, prêts à repartir (nous avions passé 20 mois au Japon pour moi et 18 mois en Ukraine pour lui).

Qui as-tu emmené dans ta valise?

Déjà deux enfants, Maxime 4 ans et Lucie 2 ans à l’époque. Entre temps on a agrandi la famille avec Alexis né à HK en 2010.

Où travailles-tu, avec quels horaires, tu déjeunes sur place? Je veux tout savoir de ton job!

Alors là c’est compliqué! J’ai plusieurs casquettes :-) Je suis guide touristique à HK. Avec cette casquette, mes journées commencent à 8 heures et se terminent entre la mi journée et 17 heures. Selon les cas je déjeune ou pas avec mes clients. Le plus souvent c’est un restaurant de fruits de mer sur une île ou une paillote sur la plus belle plage de Hong Kong, un paradis perdu loin des buildings.

Je vends aussi des voitures, des Citroën avec des plaques rouges, les TT. Les expats connaissent souvent cette formule qui leur est dédiée : il s’agit d’une alternative à la location pour des longs séjours comme le retour estival en famille. Pour ce job, je travaille de la maison à des horaires très très variables et c’est fonction de la saison. En ce moment c’est plutôt la saison basse mais au printemps cela me prend mes journées et aussi mes soirées!! Le déjeuner est pris à la maison ou ailleurs puisque je garde une grande flexibilité, je suis ma propre chef! A moins que ce ne soit le client?! Parfois je cale aussi des visites entre deux grosses journées « voitures »…

En résumé, pas de journée type! Et j’ai deux autres projets en cours d’éclosion ;-)

Comment est la rue où tu vis?

Ma rue est pentue, accrochée à une colline et surplombe le champ de courses de Hong Kong. Pas vraiment de jolies petites maisons, mais plutôt des hautes tours plantées comme des allumettes le long de la route pour optimiser le m² le plus cher au monde! Un vrai paysage urbain, beaucoup de béton, mais en même temps de la verdure tout au tour, la jungle (serpents, araignées…) et entre les tours la mer avec le port qui est tout près.

Depuis cette rue et surtout depuis mon living (au 36ème!) on jouit d’une vue fantastique qui résume tout ce que HK peut offrir : effervescence urbaine et exotisme offert par la nature et la mer de Chine (vous avez compris: j’adore Hong Kong!!).

Où vas-tu manger lorsque tu n’as pas le temps (ou l’envie) de faire le repas?

Difficile de répondre… cela n’arrive pas souvent dans ce contexte là en fait. Mais pour me faire plaisir, il me suffit de descendre la colline et d’aller me régaler de Dim Sum (bouchées vapeur, spécialité locale) chez Din Tai Fung, une référence en la matière, à seulement 10 minutes de marche de chez moi!

Quel rythme ont tes enfants à l’école?

Les deux grands vont à l’école française donc le rythme est très similaire à celui des écoles en France (sans le sempiternel débat sur le nombre de jours par semaine!). Il y a école tous les jours du lundi au vendredi. Cela commence entre 8.30 et 9.00 le matin selon les sites (4 pour le moment) et se termine entre 15.30 et 16.00, sauf les mercredis et vendredis: entre 13.15 et 13.45 pour faciliter les activités extra-scolaires.

Côté vacances, il y a deux mois en été, et des coupures en cours d’année comme en France à peu près. Seule différence majeure: le nouvel an chinois. C’est une coupure obligatoire car de nombreuses entreprises sont fermées à cette période. Le problème c’est que cela tombe parfois 3 semaines après la reprise de janvier! En fonction de cette fête mobile, les vacances d’hiver et de printemps sont décalées…

Le petit dernier va à l’école anglaise, de 9.00 à 16.00 tous les jours. Les vacances sont similaires à celles de l’école française sauf en octobre ou elles sont toujours décalées…

Les 3 prennent le bus scolaire ce qui signifie qu’ils partent 15 à 30mn plus tôt que l’horaire de l’école et rentrent 15  à 30 minutes plus tard que la fin des cours.

Ils ont également pas mal d’activités extra scolaires: foot, tennis, cross country, caté, natation, athlétisme, théâtre…

Est-ce qu’il y a du bon fromage où tu vis? Et du bon vin?

Oui aucun souci. Deux raisons à cela: d’une part il y a beaucoup d’argent à Hong Kong donc on trouve tout ce que l’on veut mais il faut parfois mettre le prix (mais on n’est jamais trop sûr de quand et où trouver les choses car les approvisionnements sont assez irréguliers) et d’autre part il y a plus de 15000 Français à HK, un vrai marché qu’il serait dommage de négliger :-)

Tu pars où en vacances?

En été, c’est « l’obligation »: retour en France et beaucoup de kilomètres!

Mais le reste de l’année, on explore la zone: On a déjà bien rayonné en Asie, mais de nombreux pays méritent plus d’une visite! Les pays majeurs qui restent à visiter sont la Birmanie, le Laos et la Nouvelle-Zélande.

Pour info, on revient d’une semaine à Bali, notre second séjour (premier il y a 4 ans).

Et, last but not least, que fais-tu le vendredi?

Je travaille, un peu de vélo … ou une petite visite au musée …

Compte tenu de ce que j’ai raconté plus haut, le vendredi est une journée qui reste “imprévisible” du côté de mon emploi du temps: parfois je bosse à la maison, parfois je me promène! Mais les enfants finissant tôt j’essaye d’être disponible pour les emmener à leur cours de tennis à 17 heures, l’occasion pour moi de papoter avec d’autres mamans.

Si vous voulez raconter votre vie au bout du monde (oui la Suisse peut être aussi le bout du monde), contactez-moi à lexie.swing@gmail.com.

-Lexie Swing-

La famille du vendredi : Pomdepin dans l’Essex (Angleterre)

Un vendredi sur deux, Lexie rencontre une famille, un couple, un voyageur en solo, des Français partis poursuivre leur vie loin de leurs contrées d’origine. Cette semaine, c’est Pomdepin, du blogue Pomdepin in Wonderland, qui s’invite dans la rubrique avec le quotidien de sa famille dans l’Essex, en Angleterre.

La famille de Pomdepin... vue par Pomdepin!

La famille de Pomdepin… vue par Pomdepin!

Quel est ton p’tit nom?

Ben, forcément, je te donne mon pseudo: Pomdepin

De quel coin de France viens-tu?

De Mont de Marsan, dans les Landes. C’est paumé, mais depuis que j’ai commencé à blogger, j’ai rencontré plein de Landaises aux quatre coins du monde. Il n’y a pas que le foie gras qui soit un super produit d’exportation, les Landaises aussi!

Où es-tu parti(e) vivre ta vie?

En ce moment, c’est l’Angleterre. Avant il y a eu l’Irlande, pendant 10 ans. Et encore avant, le Mexique, toute seule comme une grande fille, pendant un an. Je suis juste rentrée en France quelques mois, le temps de rencontrer Marichéri.

Mais surtout quand, comment et pourquoiiiii?

On est parti à Dublin pour le boulot tous les deux, on travaillait dans la même boîte. On n’a pas eu le choix, c’était ça ou le chômage, notre boîte se délocalisant. Mais on avait tous les deux l’intention de partir… Au moins, on n’a pas eu à trouver du boulot! On est arrivé à Dublin un 1er octobre, sous des trombes d’eau, et la pluie s’est arrêtée au mois de mai suivant…

Qui as-tu emmené dans ta valise?

En Irlande, j’ai emmené Marichéri ( on n’était pas encore marié, euh…copainchéri? Ça sonne mal, non?). Quand on est parti en Angleterre, on a embarqué nos trois petits Irlandais, ils avaient 7 ans, 3 ans et …5 mois pour la plus jeune. Ça a été assez sportif. Et comme on est pour l’harmonie entre les peuples, la paix dans le monde et toutes ces sortes de choses, on a fait deux petits Anglais, pour compléter la famille. C’est sympa pendant le Tournoi des Six Nations, ça met une bonne ambiance!

Où travailles-tu, avec quels horaires, tu déjeunes sur place? Je veux tout savoir de ton job!

Je travaille à domicile, c’est pratique! Sauf quelques cours et réunions.  Donc je n’hésite pas à traverser toute la maison pour aller déjeuner dans la cuisine! Sérieusement, je suis responsable d’une école du samedi pour francophones, je gère le plus possible à la maison,  et j’y enseigne aussi pour le plaisir.

Avant bébé 5, j’enseignais aux petits Anglais en primaire. J’espère reprendre un jour, mais c’est sympa de s’occuper de petits bilingues. Entre la comptabilité, les réunions à l’ambassade, les problèmes administratifs, les parents d’élèves français, donc râleurs, les problèmes de personnel (…euh français eux aussi, je regrette mes collègues anglais, et le temps ou je n’étais pas responsable du planning!), ça fait du boulot. Je suis self-employed, donc je m’organise comme je veux.

Comment est la rue où tu vis?

On vit dans un cul-de-sac (en anglais dans le texte!), c’est sympa, les enfants peuvent faire du vélo tranquilles dehors. On connaît tous les voisins, et on fête Hallowe’en ensemble. On a fait un pique-nique pour le Jubilé de la reine, dans la rue, avec Union Jack partout. Ça me touche toujours que nos voisins anglais nous invitent à participer à tout ça, on se sent vraiment intégrés.

Où vas-tu manger lorsque tu n’as pas le temps (ou l’envie) de faire le repas?

Au Company Shed! On est près de la mer, et il y a une île à moins de 200 mètres de la côte à marée basse,  Mersea Island. On y accède par une jetée, il ne faut pas se planter avec les horaires de la marée, sinon on reste coincé. Sur le port, il y a plein de cabanes de pêcheurs transformées en cantines. Le meilleur est le Company Shed. Tu dois amener ton pain, ta boisson et tu manges avec les doigts, mais pour £10, tu as du crabe, des crevettes, des huîtres toutes fraîches, et du saumon tout juste pêché.

Quel rythme ont tes enfants à l’école?

En primaire, ils font 9h à 3h du lundi au vendredi. En Secondary School, c’est 9h à 3h30. J’aime bien le rythme, c’est parfait pour eux. Mais, ce n’est pas pratique pour les parents. Du coup beaucoup de mamans ne travaillent pas, ou sont à mi-temps, ou self-employed comme moi.

Est-ce qu’il y a du bon fromage où tu vis? Et du bon vin?

Le cheddar m’a toujours fait penser à du savon…par contre le stilton est délicieux. C’est une sorte de fromage bleu. Pour le vin, les locaux ne doutent de rien. Il y a de la vigne sur l’île de Mersea, en plus des huîtres, ils essaient de te refiler leur infâme breuvage…c’est assez mauvais, et je reste polie!

Tu pars où en vacances?

On fait la transhumance vers la France tous les ans, mais on essaie aussi de prendre du temps pour visiter le Royaume-Uni. Et une fois par an, on laisse la tribu aux grands-parents, et on part à deux dans un endroit sympa et romantique…(et oui, ça nous a déjà rapporté deux enfants sur les 5, mais bon…)

Et, last but not least, que fais-tu le vendredi?

Je bosse! On a une réunion de travail hebdomadaire pour l’école le matin, et l’après midi, il faut que je prépare les cours du lendemain, en catastrophe. C’est le problème de travailler en indépendante, je procrastine toute la semaine, et arrivée au vendredi, c’est la panique!

-Lexie Swing-

La famille du vendredi : Isabelle dans le Kansas (USA)

Un vendredi sur deux, Lexie rencontre une famille, un couple, un voyageur en solo, des Français partis poursuivre leur vie loin de leurs contrées d’origine. Cette semaine, c’est Isabelle, du blogue Fromside2side qui s’invite dans la rubrique avec le quotidien de sa famille à Kansas City, aux Etats-Unis.

La famille d'Isabelle./

La famille d’Isabelle./

Quel est ton p’tit nom?

 Isabelle ou Isa …

De quel coin de France viens-tu?

Très compliqué : je suis née à Versailles d’une mère à moitié de Marseille et du Nord, mais née à Casablanca et d’un père, à moitié de Marseille et à moitié Alsacien … Après d’où je suis, je n’en sais rien puisqu’à 11 ans je décollais de la région parisienne pour venir coloniser le quart sud est … Donc je me sens plus de là .. Lyon, Grenoble …

Où es-tu parti(e) vivre ta vie?

Je suis depuis deux ans à Shawnee dans le Kansas aux US, non loin de la très belle ville de Kansas City … et je viens de fêter mes 5 ans de vie aux US ! Nous étions arrivés le 1er novembre 2008 dans la Baie de San Francisco.

Mais surtout quand, comment et pourquoiiiii?

Depuis fin 2008 donc, et là pour encore … je ne sais pas vraiment ! On veut rester au moins jusqu’à ce que ma deuxième finisse la High School pour ne pas interrompre sa scolarité. On est venu grâce à la boîte de mon mari (dans la high tech) qui nous a envoyés dans la Silicon Valley. Ensuite, il a été embauché à Kansas City.

Qui as-tu emmené dans ta valise?

Mon mari et mes 4 enfants.

Où travailles-tu, avec quels horaires, tu déjeunes sur place? Je veux tout savoir de ton job!

Je travaille chez moi, j’essaye d’être une auto-entrepreneuse … je monte un site web de conseils d’automédication aux US, pour les voyageurs mais aussi les expats.

Comment est la rue où tu vis?

Ma rue, on dit qu’elle ressemble à celle de Desperate Housewives ! C’est possible en effet: ce sont des maisons alignées avec des beaux front yards ….

Où vas-tu manger lorsque tu n’as pas le temps (ou l’envie) de faire le repas?

J’avale une salade chez Panera Bread : un fast food américain super bon!

Quel rythme ont tes enfants à l’école?

Les deux grandes commencent à 7h40 et finissent à 2h40, mais ont souvent des activités avant et après l’école dans l’école. La moyenne prend le bus à 7h39 pour commencer à 8h10. Elle finit à 3h10 et revient avec son bus. Mon 4ème, lui, va dans une petite école privée de 8h15 à 3h …

Est-ce qu’il y a du bon fromage où tu vis? Et du bon vin?

On trouve du comté chez Costco, du camembert et du bleu … et le fromage Amish n’est pas trop mauvais.

Tu pars où en vacances?

Aux Etats-Unis : mes dernières vacances étaient à Moab dans l’Utah. On a aussi fait la Nouvelle-Orléans et Quebec en mars …

Et, last but not least, que fais-tu le vendredi?

Je travaille, un peu de vélo … ou une petite visite au musée !

-Lexie Swing-

La famille du vendredi – Marianne au Brésil

Un vendredi sur deux, Lexie rencontre une famille, un couple, un voyageur en solo, des Français partis poursuivre leur vie loin de leurs contrées d’origine. Cette semaine, c’est Marianne, du blogue Mamagalo qui inaugure la rubrique avec le quotidien de sa famille à Curibita, au Brésil.

Quel est ton p’tit nom? Marianne, mais sur mon blog c’est Mamagalo.

De quel coin de France viens-tu? Toulouse! La ville rose, la ville de Nougaro, de la saucisse et de la violette!

Où es-tu partie vivre ta vie? Au Brésil. A Curitiba, la ville la plus européenne du Brésil.

Mais surtout quand, comment et pourquoiiiii? Mon mari et moi sommes profs, nous avions donc un grand choix d’écoles françaises dans le monde. Le Brésil nous faisait envie : c’est un continent à lui tout seul. Il est immense et très varié. Et puis, on avait dans un coin de la tête, des musiques de samba, des paillettes, des bikinis et des tongs… Mais le Brésil, ce n’est pas que ça. On est partis il y a un peu plus de 2 ans et il ne nous reste que cette année encore. Nous avions très envie de partir depuis longtemps, guidés par notre goût des voyages et surtout des découvertes de nouvelles cultures et de gens qui vivent autrement. Nous voulions faire voir à nos enfants comme la vie peut être riche ailleurs, aussi.

Qui as-tu emmené dans ta valise? Mes 3 hommes : mon chéri et mes enfants de 6 et 9 ans.

Où travailles-tu, avec quels horaires, tu déjeunes sur place? Je veux tout savoir de ton job! Je travaille dans une petite école française, située au sein d’une grande école brésilienne. Je commence à 8h25 et termine à 15 h15, avec une heure seulement pour manger : c’est un peu la course, mais, comme cela, je peux bien profiter de mes loulous en fin d’après-midi. Je mange à la cantine des profs brésiliens, avec au menu : salade, riz et feijão (haricots marron), tous les midis (il y a d’autres choix en plus, quand même!)!

Comment est la rue où tu vis? Nous vivons dans une très grande ville (3 millions d’habitants), ce qui implique beaucoup d’immeubles et de béton. Notre quartier reste cependant assez arboré et agréable, avec des petits commerces en bas de la rue : on est plutôt bien installé, bien que la vie en appartement ne nous réjouisse pas particulièrement!

La famille de Marianne./

La famille de Marianne./

Où vas-tu manger lorsque tu n’as pas le temps (ou l’envie) de faire le repas? Souvent, dans un resto japonais, car il y en a en grand nombre à Curitiba, la ville accueillant beaucoup d’immigrants du pays du soleil levant. On en a même découvert un, récemment, qui propose tout un tas de sushis et makis qui sont présentés sur une sorte de tapis roulant : ça plaît beaucoup aux enfants!

Quel rythme ont tes enfants à l’école? Le même que le mien! Nous avons peu de petites vacances, mais deux grandes périodes de un mois et demi en juillet- août et la même chose en décembre-janvier…ça nous a permis de faire de beaux voyages à travers l’Amérique du Sud.

Est-ce qu’il y a du bon fromage où tu vis? Et du bon vin? Le fromage est quasiment et tristement inexistant ici, à l’exception du parmesan…les papis et mamies glissent quelques cabécous dans les valises quand ils viennent nous voir! Le vin brésilien est affreux! On trouve, par contre, du bon vin venant d’Argentine ou du Chili : nos repas entre copains ne se font donc pas qu’au soda ou à l’eau!!

Tu pars où en vacances? Nous voyageons bien sûr beaucoup au  Brésil, qui a tant de choses à offrir : de la nature la plus profonde (Amazonie, Pantanal), aux coins plus urbains (Rio, Brasilia), en passant par les lieux chargés d’histoire (Minas Gerais, Salvador). Mais nous profitons aussi de la proximité d’autres pays : nous sommes allés au Guatemala, un pays encore peu touristique, qui nous a pourtant ébloui. Et nous avons prévu, au mois de janvier, d’aller traîner nos valises en Argentine, en Patagonie, la région des glaciers, des animaux du froid et de la ville la plus australe du monde : Ushuaia.

Et, last but not least, que fais-tu le vendredi? Le vendredi, tout est permis : soirée télé-cocooning-pantoufle-pizza avec mon chéri, soirée apéro dinatoire improvisée avec les copains, soirée belote, les filles contre les garçons ou soirée on lâche les watts- caipirinha-musique…on décompresse et on savoure le week-end qui débute!