To leave her behind (and not)

Christmas time./

Christmas time./

On a fermé la portière, baissé la vitre, fait coucou une dernière fois, remonté la vitre. On a roulé quelques minutes en silence, et le premier qui l’a rompu a lâché : « la vache c’est dur quand même ». On lui a dit qu’elle allait nous manquer, mais une fois seulement, pour ne pas l’étouffer. On aurait voulu lui dire encore, pour se rassurer, pour abandonner sur place un peu du poids qui lestait notre cœur. On est rentré, on s’est arrêté, on a dîné dans ce restau rapide, songé qu’elle aurait adoré ces frites. On a parlé de notre programme, de notre semaine de couple sans enfant. On a passé la porte, détourné le regard devant la chambre vide. On a pensé à cette nuit sans réveil, sans pleurs, juste du sommeil, beaucoup de sommeil. A nos activités, aux moments que l’on va partager. On a imaginé le moment où on allait la retrouver, à son sourire, à nos bras qui la serreraient si fort, à nos nez dans ses cheveux, sa peau chaude, sa voix douce, et son rire, son rire surtout…

Canapé, restaurant, cocktails et cinéma… Nous voilà!!

-Lexie Swing-

3 réflexions sur “To leave her behind (and not)

  1. A date on a laissé nos filles seulement pour trois jours mais on aurait rien contre une semaine en mode sans enfants! Juste pouvoir aller au ciné, au resto… Ah!
    Par contre, c’est clair que la séparation est difficile et moi j’ai tendance à beaucoup penser à elles quand elles sont loin de moi (alors que mon chum non) ce qui n’arrange rien! En fait, je serais plus « détachée » si j’avais l’occasion de les laisser deux jours régulièrement alors que là, en vivant loin de la famille, les opportunités sont rares! :(

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