Avant d’avoir des enfants, bon ok un-enfant-presque-deux, je ne comprenais pas les parents qui inscrivaient leurs tout-petits encore en couches à des activités para-garderie (c’est comme para-scolaire mais quand t’as pas encore de dents). Je veux dire… Ne pouvait-on pas laisser ces bébés vivre leur vie plutôt que de chercher à en faire des as de la compétition avant même leurs premiers pas?
Mais quand Miss Swing a eu 8 mois, nous avons eu envie de tenter l’aventure des bébés nageurs. Une superbe idée (je souligne parce que c’est pas toujours le cas!!). Elle s’est révélée être un bébé très intéressé par l’eau et la nage, dégourdi et désireux d’apprendre toujours plus. Une session, deux sessions, trois sessions. Nous déménageons à Saint-Bruno et c’est l’hiver. L’eau à moins de 35 degrés est une plaie pour moi et Mr Swing n’est que moyennement motivé à aller se baigner par -30 degrés. Nous parcourons donc la liste des activités municipales pour tout-petits et arrêtons notre choix sur « les parcours Karibou ».
Mon amie Aurore a testé et validé pour nous, il n’y a plus qu’à s’inscrire! A ce stade, nous sommes confiants mais pas trop : si Miss Swing est une intello de la première heure et un vrai poisson dans l’eau, il n’en va pas de même pour la motricité. Des petits parcours avec escalade, tunnel, slalom ou obstacles ont-ils de quoi lui plaire ? Pas si sûr.
C’était bien mal connaître son enfant… Miss Swing a A-DO-RE Karibou. Elle en parlait tous les jours, trépignant pour que dimanche arrive plus vite. Et les premières fois, elle était impossible à canaliser. Voulant tout essayer, elle rebondissait sur les matelas, escaladait la glissade avant de courir entre les obstacles, le souffle rapide mais le coeur vaillant.
Chaque cours se déroulait comme suit : un accueil enthousiaste, l’hymne chanté assis en rond à grands renforts de maracas, puis une explication du parcours. Selon les semaines, il s’articulait autour de différents exercices, consistant généralement à grimper, descendre, sauter, marcher sur des plots éloignés, marquer des paniers ou des buts, etc. Certains dimanches, un jeu gonflable était même installé (et pour mon malheur, j’avais la taille requise pour entrer dedans). La séance se terminait par le choix d’un collant (une bien mauvaise idée quand on connaît Miss Swing et son indécision chronique, j’admire cependant les animatrices qui sont toujours restées parfaitement calmes, même quand ma fille reposait pour la 32e fois le collant qu’on lui tendait en disant « Non, pas celui là »).
L’autre aspect positif, c’est qu’il y a eu un avant et un après Karibou. De petite fille assez gauche, Miss Swing est devenue une enfant dégourdie désireuse d’escalader le moindre support. Elle monte dans des glissades qui font frémir son père (parce qu’il doit la suivre) et le mur d’escalade du parc de jeu est devenu son objectif numéro 1. Elle ne court toujours pas très bien, mais Karibou nous a révélé un enfant plein d’énergie et sans peur. Les animatrices, visiblement bien formées, ont d’ailleurs su parfaitement l’analyser : « Elle ne se précipite jamais, elle observe, elle analyse, elle comprend, elle passe à l’acte et elle ne rate pas son coup ». Une nouvelle facette pour notre toute-petite.
-Lexie Swing-
Le Tour du Monde de Karibou se déplace dans différentes villes et quartiers. A découvrir ici.
On n’a pas testé baby gym mais seulement bébé nageur et mon Loulou a adoré… Du coup on a persévéré même en hiver ! C’est vrai qu’on reconnaît les enfants qui sont passés dans ce genre de structure : ils sont plus dégourdis, moins apeurés. Ces para activités n’en font pas des mini champions mais juste des enfants capables de mieux apprehender leur environnement pour mieux en profiter des le plus jeune âge.
Je ne sais pas si c’est la même chose pour toi pour les bébés nageurs mais ce que je trouve bien c’est que toutes les activités que nous avons faites etaient sur des sessions courtes de 8 ou 10 séances. Ça laisse la possibilité de tester différentes choses ou d’arrêter sans trop de remords si vraiment ça ne correspond pas à l’enfant. Et on évite aussi le phénomène mini champions avec l’enfant poussé des son plus jeune age dans un sport choisi par les parents…
Félix a commencé la baby gym à… 4 mois ? Grâce à sa copine de garde. Chaque semaine, la nounou nous a envoyé des photos. D’une saucisse gazouillant sur son lange, on l’a vu évoluer en bébé curieux voulant se retourner, puis se mêlant aux plus grands pour faire comme eux… Puis… ne voulant plus rester avec les « bébés » pour escalader les escaliers en mousse et le toboggan. Il est devenu la mascotte du cours (#fiertédemaman).
Il en fait avec la nounou du coup? Nous aussiii on a le truc de la saucisse!! La miss déteste lol!
Ici on est fan de Gymboree ! Ma grenouille était un peu comme Miss Swing, un peu gauche, pas très dégourdie, plus intellectuelle que moteur ;)
Avec Gymboree, en 6 mois les progrès ont été hallucinants ! Elle ne pense qu’à sa prochaine session et elle en parle sans cesse ! Les ateliers évoluent au rythme de l’enfant. ça me coup un bras et deux reins mais elle aime tellement ça ! Et c’est notre moment à nous le samedi matin (parfois papa se joint à nous quand il ne travaille pas) !
D’ailleurs j’en parle sur mon blog si tu veux aller voir ;)
Il va falloir attendre la rentrée pour reprendre les ateliers… Et cela va être difficile de la faire patienter ;)
Je vais aller lire ça! C’est fou les progrès que ça engendre je trouve!